Mycélium vous invite à participer aux espaces « brèche » à Bruxelles les 21 mars et 16 mai prochain ! Les inscriptions se font via ce lien.
Mycélium a imaginé cette proposition à partir du constat que la pandémie a particulièrement restreint nos espaces de dialogues et de discussions politiques alors que précisément, ces espaces sont plus nécessaires que jamais.
A chaque fois ces espaces mettront au centre des thématiques qui, d’après nous, font débats dans nos réseaux.
Ils sont conçus en deux temps : un premier temps vise à nous permettre d’aborder ensemble une thématique précise et transversale à nos différents mouvements. Le deuxième temps est conçu comme un espace d’émergence plus informel pour échanger sur des projets, idées, événements, propositions de collaboration... que chacun.e aimerait partager au groupe et qui peuvent donner lieu à des discussions en groupes plus restreints lors de la rencontre ou par après.
Prochaines dates, durée et fréquence : l’intention de Mycélium est de proposer une après-midi de rencontre trois à quatre fois par an. Les premières rencontres auront lieu les lundis 21 mars et 16 mai 2022 de 14h à 17h environ. Si l’expérience est utile, d’autres rencontres seront prévues en septembre et novembre prochains.
Prochaines thématiques abordées :
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Démocratie et pandémie
Pour la rencontre du 21 mars, Mycélium proposons une discussion sur les questions de pandémie et de démocratie, et les multiples revendications et contestations qui ont eu lieu les deux dernières années. Les débats autour de la vaccination, des mesures sanitaires gouvernementales, etc... ont souvent mené à des polarisations très fortes et rendu le débat parfois impossible, ce qui a conduit beaucoup de mouvements à ne pas se positionner sur des questions pourtant essentielles. Il sera proposé d’ouvrir des espaces d’échanges qui permettent d’amener de la complexité et plus de nuances, d’identifier les réels désaccords plutôt que de les caricaturer.
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La Résilience, une ode à la subversion ou à l’adaptation ?
Pour la rencontre du 16 mai, Mycélium propose de revenir ensemble sur le concept de résilience, issu du champ de la psychologie et réutilisé tant par des collapsologues et effondristes que les pouvoirs publics en temps de pandémie. Derrière le flou d’un concept très populaire, mais qui soulève aussi des résistances, les participant.es chercheront à voir les visions politiques très différentes qui se cachent parfois, y compris dans les mouvements écologistes. Derrière ce concept, y a-t-il une invitation à s’adapter, voire s’endurcir, à réinventer, nous rendre plus sensible ou encore à mieux résister ? S’agit-il de mettre en place des solutions techniques, ou sociales, pour par exemple amortir la descente énergétique ? L’horizon politique de la résilience nous dirige-t-il toujours vers des sociétés plus émancipatrices, ou peut-il servir à justifier les structures de pouvoir et de domination en place ?
Ces thématiques constitueront donc la première partie des rencontres et pour la deuxième partie, vous êtes libres d’amener des propositions de discussions (plus courtes), des points d’agenda, des lectures conseillées, des propositions de collaboration… Mycélium tâchera de faciliter cela de manière dynamique en fonction de ce que chacun.e y apportera !
Pour participer à l’une ou aux deux rencontres, merci compléter ce formulaire !